Prenons trois secondes pour faire un test simple et rapide : gardez bien vos beaux yeux rivés sur l’écran et dites moi quelle marque ou logo est imprimée sur le stylo publicitaire que vous avez sur votre bureau !
Si vous arrivez à me le dire, c’est que vous faites partie d’une minorité puisqu’après avoir fait ce teste autour de moi, 8 personnes sur 9 n’étaient pas capables de me donner la bonne réponse et ce malgré le fait qu’ils avaient depuis plusieurs jours le même stylo publicitaire entre leurs mains.
On pourrait croire que ceci est une mauvaise nouvelle pour l’industrie de l’objet publicitaire mais en réalité, c’est un constat qui doit la faire réfléchir sur de nécessaires évolutions, tant en matière des design que de placement ! Le moment de se remettre en question est arrivé.. et c’est tant mieux !
Commentaire de Roger :
Youpi je suis un génie !!!!
Bon d’accord j’ai triché c’est celui de ma boite.
En dehors de toute plaisanterie c’est également vrai si vou demandez de dessiner une série de logos super connus comme Carrefour par exemple. On se souveints génarelment de ‘l’impression globale mais pas du logo précisément. A moins de faire du super épureé comme Nike
Roger
Commentaire de Christine : Bonjour,
Votre constatest peut-être partagé par beaucoup, car j’ai l’impression que les cadeaux pubs se sont réduits comme une peau de chagrin ces dernières années… Je pensais que c’était pour des problèmes de coûts (après tout, les marges baissent constamment), je n’avais pas pensé à cette explication.
Enfin, j’espère que vous tirez quand même l’épingle de votre jeu …
Christine
Commentaire de Loïc :
Bonjour,
votre démo est faussée par le fait de ne pas prendre en compte l’affect.
Vous pourriez refaire le même test avec quelqu’un qui vient de lire un magazine ou de regarder la TV durant 3 heures : demandez lui de citer une publicité (donc une marque) qu’il a feuilleté ou vu, il en est quasiment incapable.
Le stylo publicitaire est devenu un objet courant, que l’on ne regarde même plus. A moins qu’il ait une vraie particularité : style, forme, fonction, spécificité technique (stylos pour le dessin), cadeaux d’un être cher…
Ce qui compte, c’est que ce stylo, il vous a été donné. L’important est que cette attention ait compté pour vous, que vous sachiez qui vous l’a donné. Puis tout ça va s’évanouir dans votre conscience, mais restera gravé dans votre subconscient.
Ce processus a un but : lorsque vous êtes devant la page de l’annuaire à la recherche d’un prestataire, dans le rayon du supermarché ou devant votre écran, il s’agit de provoquer votre intérêt pour le produit de la marque parce que en le visualisant, votre mémoire s’est réveillée : le produit de la marque vous semble plus famillier, vous l’achetez plus facilement.
Notre ménagère qui ne se souvenait pas de la pub pour le jus de fruit quelques lignes plus haut, a parfaitement reconnu le produit en passant dans le rayon : elle a choisi ce produit parce qu’elle le connaissait déjà (réassurance) parce qu’elle était curieuse de l’essayer.
Le fait est que l’individu est bombardé d’infos et de marques toute la journée. Si bien que pour quelques écrans hier, il en faut 10 fois plus aujourd’hui pour atteindre un résultat identique auprès des cibles. Un radio amateur m’expliquait qu’il y a dix ans, pour une puissance donnée, il émettait à quelques dizaines de km. Aujourd’hui, la pollution des ondes fait que, à la même puissance, il n’émet plus qu’à quelques centaines de mètres.
Faut-il croire que le combat des petits est perdu d’avance parce qu’ils ne peuvent s’offrir des espaces pub ni dans la continuité ni en volume ? Pas obligatoirement : c’est là que des services partagés et la mise en réseau doivent permettre à ce réseau d’obtenir une visibilité et une crédibilité, et se répercuter sur ses membres.
Loic