C’est la rentrée, fini les maillots de bain, les tongs et les panier en osier (remplis de bouteilles de rosés ! OHHH). Il est temps de se refondre dans le moule et de réintégrer nos costumes stricts ou du moins répondant à la bienséance du bureau. Mesdames, il est temps de ressortir les escarpins ! Alors ça on adore, sauf qu’on connait toutes le même problème : le fameux talon qui s’abîme lorsqu’on conduit. On paie nos chaussures des fortunes pour que notre « pilotage » à la Sébastien Loeb (oui braves gens, la vie d’une femme est une course) viennent ruiner le cuir vernis. De quoi démarrer du pied gauche, je suis bien d’accord !
J’ai donc cherché la solution et ai dégoté ce que je croyais être une révolution : les protège-talons ! A première vue, j’étais sûre de pouvoir vous présenter le graal. Vous vous rendez compte ? Quelqu’un sur cette Terre avait pensé à nous les femmes et à notre obsession des chaussures.
Ce produit magique, n’ayons pas peur des mots, protège l’arrière de nos chaussures afin d’éviter le frottement pendant la conduite et donc les dégâts sur nos Louboutin (oui oh c’est bon, on a le droit de rêver que nos chaussures viennent des boutiques de luxe!). Oui mais voilà le hic. Ce qu’on ne nous a pas dit mesdames, c’est qu’il est formellement interdit par la loi de conduire en talons hauts.
En janvier 2014, en Corse, une accidentée de la route s’est vues refuser l’indemnisation par son assureur puisqu’elle conduisait en talons, ce qui fut jugé comme une faute par la 2e chambre civile de la Cour de Cassation que la jeune femme avait saisi. Comme l’indique l’article de France TVinfos, » D’après l’article R412-6 du Code de la route, le conducteur doit « se tenir constamment en état d’exécuter toutes les manœuvres qui lui incombent« . Ce que ne permettent pas des hauts talons. »
Bon à savoir, n’est-ce-pas mesdames ? Mais alors, en nous vendant des protège-talons, tout mignons, tout personnalisables, ne sommes-nous pas incitées à l’infraction ? Bon ok, nul n’est sensé ignorer la loi mais voilà tout de même un goodies qui peut coûter très cher. Encore la preuve qu’il faut être ultra vigilant avec les nouveautés qui nous font souvent rêver avant de nous faire déchanter plus vite que la rentrée.